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Bücher
Kategorie:
Geographie, Reiseführer , Geschichte
Jahr:
1838
Histoire et description de la Suisse et du Tyrol.- (¬L'¬univers, ou histoire et description de tous les peuples, de leurs religions, moeurs, coutumes, etc. ; [1],3)
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Seite 517 von 559
Autor: Golbéry, Marie Philippe Aimé ¬de¬ / par Ph. de Golbéry
Ort: Paris
Verlag: Didot
Umfang: 460 S. : Ill.
Sprache: Französisch
Schlagwort: s.Geschichte<br>s.Regionale Geographie
Signatur: II A-4.103
Intern-ID: 155530
paraissent encore habitables ; nulle part il n’y a de ruines, rien n’est aban donné; Ambras semble conserver le moyen âge tout entier. Là se trou vaient les trésors de l’histoire; mais, à l’approche des Français, on retira toutes les collections que Ferdinand y avait amassées ; lesplus belles années de cet .archiduc s’écoulèrent dans Ambras. A ladièted’Augsboiirg,en 1548, il avait connu Philippine Welser; âgé de dix- neuf ans seulement, il l’épousa en secret, et cette union, qu’il n’osa révéler

montait Maximilien à Guinegate, celui de Charles-Quint, celui de Ferdinand. Leurs états de ser vice sont dans la mémoire du con cierge, et l'idée que ce corps que Fou touche est celuï-la même qui agissait, qui chargeait dans ces grandes batail les, a quelque chose de saisissant; les âges semblent se rapprocher; la pose noble et hardie de ces chevaux, le sou venir précis qui se rattache à leur nom plaisent à l’imagination, et donnent à l’histoire une action que les livres ne peuvent lui rendre

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Kategorie:
Geographie, Reiseführer
Jahr:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
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Seite 50 von 288
Autor: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Ort: Lille
Verlag: De Brouwer
Umfang: 288 S.
Sprache: Französisch
Schlagwort: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Signatur: III 1.187
Intern-ID: 315464
52 1 CHAPITRE DEUXIÈME. à son fils, Ferdinand II (i). Ce jeune prince s'était distingué par sa bra- voure dans la guerre contre les Turcs, et plus récemment à la bataille de Mühlberg, gagnée sur les protestants. Il fut accueiìli avec enthou- siasme par les Tyroliens. Pendant les 30 années de son gouvernement, le pays jouit d'une profonde et d'une grande prospérité. Il améliora les voies de communication, favorisa le commerce et l'industrie, se montra un ami éclairé des lettres et des arts

. La plupart des ordonnances qu'il rendit pour l'administration de sa province sont restées en vigueur jus- qu'à la fin du siècle dernier. A coté de Ferdinand II se détache l'attrayante figure de Philippine Welser, dont le souvenir est reste si vivant à Innsbruck. Nous retrouve- rons bientót leurs traces. A Ferdinand II de Tyrol, mort en 1695, succèda Maximilien le Deutschmeister ou grand-maitre de l'Ordre teutonique, et plus tard, en 1619, l'archiduc Léopold V, frère de l'empereur Ferdinand II. Léopold

tyroliennes du nord ; elle fortifia surtout le col de Scharnitz.qui était, de ce cóté, la clef du Tyrol, et c'est en mémoire d'elle qu'on donna dans la suite, au fort qui défendait ce défilé, le nom de Porta Claudia. En 1646, Claudia remit l'administration de la province à son fils aìné Ferdinand-Charles. Celui-ci eut, comme sa mère, le tort de s'entourer exclusivement d'Italiens. Il ne sut pas se prémunir contre leurs intrigues et mécontenta ses sujets allemands. C'est lui qui laissa, par faiblesse

, condamner le célèbre Binner, le chancelier du Tyrol . Par contre, son frère Sigismond-Frangois, qui lui succèda en 1661, éloigna tous ces étrangers et sut se concilier l'affection des Tyroliens. Mais, 1. C'est en qualité de comte de Tyrol que ce prince est appelé Ferdinand II. Il ne faut pas le confondre avec l'empereur Ferdinand II, petit-fils de l'empereur Ferdinand I er , et neveu de Ferdinand II de Tyrol.

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Kategorie:
Geographie, Reiseführer
Jahr:
[ca. 1880]
¬La¬ Suisse et le Tyrol : scènes de la vie des montagnes
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Seite 226 von 251
Ort: Paris
Verlag: Janet
Umfang: 231 S. : Ill.
Sprache: Französisch
Schlagwort: g.Schweiz ; s.Landeskunde<br />g.Tirol ; s.Landeskunde
Signatur: II A-4.198
Intern-ID: 155781
Ia puissancc des préjugés humains est si forte , que Dien meine et tout l’appareil de sa loi ne pcuvenl pas faire qu’une époose qui n’est pas du meine rang qne sonépoux ne seit pasregardée et traitée comme sa concubine. Àprès Ics premières joies dii mariage, vinrent les maux et les regrets que Welserine avait prévus. La cour de Vienne avait appris avee Indignation la folle union de Ferdinand. Les railleries et les sévé- rités vinrent dii mème coup l’assiéger dans son pa- lais d’Inspruck

. L’empereur donnait des ordres formels de séparation. Ferdinand ne pouvait pas faire la guerre civile pour garder sa femme. Son honneur de prince et de premier sujet de Fempe- rein, le dispensaient d’avoir ce courage, et d’ailleurs Welserine l’eùt désarmé la première, elle qui s’é- iail juré à elle-mème, cn reccvant le don de sa nach, de ne jamais ötre un obstacle , ni urie cause de malhcur pour lui. Quand elle sut ce que la cour de Vienne voulait de Ferdinand , elle compri! ce quoti voulait delle

, et elle rèsolut de mourir. Elle clioisit un jour od Ferdinand devait aller eh asser le chamois sur les montagne» voisines. Les adieux avaient été tristes. Déjà Ferdinand eher- chait, dans des distractions violentes, un moyen d’échapper à des scriipules qui n’étaient que trop fondés, et auxqucls sa passion eatisfalte ne laissait déjà que trop de libertè. 11 avait embrassé 'Welse- rine, et Welserine avait pleure de ces mèmes

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Kategorie:
Geographie, Reiseführer
Jahr:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
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Seite 49 von 288
Autor: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Ort: Lille
Verlag: De Brouwer
Umfang: 288 S.
Sprache: Französisch
Schlagwort: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Signatur: III 1.187
Intern-ID: 315464
, le vrai Évangile , obscurci à dessein par le clergé, exigeait que les riches domaines de l'Église dans le Tyrol revinssent à la maison d'Autriche à titre héréditaire. Et comme on craignait que, malgré cet avantage, Ferdinand ne repoussàt la pure doctrine des novateurs, on s'empressa de le représenter comme opprime par les évèques de Brixen et de Trente, circonvenu par les intrigues d'une camarilla qui le trompait et l'empèchait de manifester ses vrais sentiments. Le soulèvement se fit alors sous

. Plus de la moitié furent tués ; les autres se dispersèrent. Geismayer se réfugia en Suisse. Sur la fin de l'an- née, il rejoignit les insurgés du pays de Salzbourg, qui le mirent à leur téte, mais il ne put tenir la campagne. Retiré en Tyrol, il fut poursuivi à travers le Pusterthal jusqu'à Brunecken, où sa bande fut entièrement écrasée. Il parvint à s'enfuir, presque seul, et se réfugia en Vénétie. La guerre des Rustauds en Tyrol était finie. Grace à Thabileté et à l'énergie de Ferdinand

au premier signal, et l'ennemi, qui n'ose les affronter, repasse la frontière. Six ans plus tard, l'électeur de Saxe essayait de surprendre l'empereur, qui se trouvait alors à Innsbruck avec l'archiduc Ferdinand. Mais son armée éprouva un retard imprévu : un de ses régiments se mutina, et le coup de main fut manqué. Sauf ces deux invasions promptement repoussées, le Tyrol n'eut plus à souffrir des guerres de religion. L'archiduc Ferdinand, élevé au tròne impérial en 1558, confia le Tyrol

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Kategorie:
Geographie, Reiseführer
Jahr:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
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Seite 144 von 288
Autor: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Ort: Lille
Verlag: De Brouwer
Umfang: 288 S.
Sprache: Französisch
Schlagwort: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Signatur: III 1.187
Intern-ID: 315464
- liens : elle est restée pour eux un type accompli de vertu, d'affabilité et de grace. Aucune figure dans les derniers siècles de l'histoire du Tyrol n'a laissé chez les habitants de ce pays un souvenir plus populaire et plus vivant que ces époux tous deux également bienfaisants, aimables et zélés pour le bien de leur peuple. A la mort de son épouse, Ferdinand fit frapper une médaille commé morative portant d'un còté le profil de la princesse, de l'autre cette simple inscription : Diva Philippines

. Le portrait de Philippine est très connu, comme son nom ; on le trouve à toutes les vitrines d'Inns- bruck. A dater de 1567, époque de l'arrivée de Ferdinand dans le Tyrol, le chàteau d'Ambras devint une petite cour brillante et charmante, un centre où savants, écrivains, artistes trouvaient accueil et protection. Passionné pour les beaux-arts, ce nouveau Mécène fit faire dans son petit Tivoli des travaux merveilleux dans lesquels le goüt, la richesse et le fini de l'exécution ne le cèdent guère aux

en est resté ici n'est qu'une très faible partie de l'oeuvre de Ferdinand. La salle d'armes, située en avant du chàteau, à droite de la cour d'honneur, offre une collection très complète dans ce genre. Massues, piques, haches d'armes, arquebuses, escopettes, couleuvrines, mor- tiers, casques, cuirasses, mignons équipements de page, armures com petes de toute forme, rien n'y manque. On nous montra des armes de Godefroy de Bouillon et de Charles -Quint, ainsi que de riches armures de plusieurs célèbres

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Kategorie:
Geographie, Reiseführer
Jahr:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
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Seite 48 von 288
Autor: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Ort: Lille
Verlag: De Brouwer
Umfang: 288 S.
Sprache: Französisch
Schlagwort: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Signatur: III 1.187
Intern-ID: 315464
militaire. Après la mort de Maximilien, Charles-Quint, son petit-fìls et son successeur à l'empire, confia le gouvernement du Tyrol à l'archiduc Ferdinand, son frère. C etait un prince sage et habile qui, en un temps critique, sut épargner au Tyrol de grands maux. A cette epoque, les troubles de la Réforme commengaient à se faire sentir jusque dans les paisibles vallées tyroliennes. Des prédicants luthériens se mirent à par- courir tout le pays, et bientót le nouvel Évangile y compta de chauds partisans

articles étaient au nombre de 19. Iis commengaient, suivant la coutume, par exiger le redressement des prétendus griefs religieux. « La parole de Dieu est obscurcie et faussée par les inventions humaines, disent-ils ; notre salut éternel est gravement compromis, nous devons revenir à la liberté et au pur Évangile. » Puis la pièce énumère un grand nombre d'autres abus dans l'ordre civil et en demande le redressement. Sur la question religieuse et doctrinale, Ferdinand opposa une iné- branlable fermeté

aux prétentions des novateurs ; quant aux autres plaintes, il fit droit sans hésiter à celles qui lui parurent fondées, et promit la convocation prochaine d'une Diète pour la solution de ces diffìcultés. Cette Diète s'ouvrit à Innsbruck, le jour de la Trinité 1525, et règia, dans le sens le plus large, tout ce qui était relatif aux plaintes générales. L'archiduc dégreva les Tyroliens de diverses charges et leur accorda des franchises nouvelles et très étendues. Les promesses de Ferdinand d'abord

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