¬La¬ Suisse et le Tyrol : scènes de la vie des montagnes
si elle eùt attendo quelque malheur de la vue de quelque grand du monde. Une Ibis pourtant, e/èia il dans un cortége d’honneur que la ville d’Àugsbourg avait envoyé au-devant dupetit-Pls de Temperem*, Ferdinand d’Àntrichc , Welserine , mèlée à ses compagne» » fut. distinguéc par le prince, qui se prit pour elle d un violent amour. Ferdinand , en sa quali té de prince, lit d’abord agir les moyens de séduction ordinaires : messages, prièrcs , présents, flattcries. Welserine renvoya les messages, refusa
les présents, ferina Torcillc aux tlatteries ; mais elle ne demolirà pas insensible aux prièrcs ; elle aima le comte du Tyro! ; elle Taima , le lui dit, mais ce fut là tout. Ferdinand, sur d’étre aimè, redoubla d’instances et d’empressements amoureux auprès de la jeune fìlle. Mais Welserine sut resister à la passion de son amant et à la sienne : pauvre Pile , elle avait à la fois deux ennemis à compatire. Elle en trioni-