militaire. Après la mort de Maximilien, Charles-Quint, son petit-fìls et son successeur à l'empire, confia le gouvernement du Tyrol à l'archiduc Ferdinand, son frère. C etait un prince sage et habile qui, en un temps critique, sut épargner au Tyrol de grands maux. A cette epoque, les troubles de la Réforme commengaient à se faire sentir jusque dans les paisibles vallées tyroliennes. Des prédicants luthériens se mirent à par- courir tout le pays, et bientót le nouvel Évangile y compta de chauds partisans
articles étaient au nombre de 19. Iis commengaient, suivant la coutume, par exiger le redressement des prétendus griefs religieux. « La parole de Dieu est obscurcie et faussée par les inventions humaines, disent-ils ; notre salut éternel est gravement compromis, nous devons revenir à la liberté et au pur Évangile. » Puis la pièce énumère un grand nombre d'autres abus dans l'ordre civil et en demande le redressement. Sur la question religieuse et doctrinale, Ferdinand opposa une iné- branlable fermeté
aux prétentions des novateurs ; quant aux autres plaintes, il fit droit sans hésiter à celles qui lui parurent fondées, et promit la convocation prochaine d'une Diète pour la solution de ces diffìcultés. Cette Diète s'ouvrit à Innsbruck, le jour de la Trinité 1525, et règia, dans le sens le plus large, tout ce qui était relatif aux plaintes générales. L'archiduc dégreva les Tyroliens de diverses charges et leur accorda des franchises nouvelles et très étendues. Les promesses de Ferdinand d'abord
