? Il y a là-dessus deux versions. Les uns disent que ce furent des mineurs de Schwatz qui, sur l’ordre de Max lui-mème, entre- prirent de lui ouvrir un e issue ; le travail dura cin- quante-deux heures, et lorsqu’on parvint au prince, celui-ci était à demi mort d’épuisement. D’àutres prétendent qu’un bardi chasseur, du nom de Zips, qui ròdait depuis longtemps par les cimes et ne savait,rien de l’événement, arriva par hasard près de la saillie de roc où l’Empereur était en train d’agoniser. Surpris de trouver
la place occupée, il cria de toutes s,ès forces : Holla ! À quoi Max, stupéfait à son tour de l’apparition, ne put que ré- pondre d ? une voix faible : « Ich lauere! J’attends! » Le chasseur alors, apercevant la foule anxieuse et prosternée au pied de la montagne, compri! de quoi il s’agissait. Il se laissa audacieusement glisser surla comiche, et, prenant le prince avec précaution par le bras, il le guida au revers du rocher, là où passe aujourd’hui le sentier, et réussit à le replacer en terre ferme.