¬A¬ travers les Alpes autrichiennes.- (Bibliothèque illustrée)
, la nuit, par un temps noir, dans les rues mal éclairées, et de n'avoir le lendemain, de la fenètre de votre hotel, pour première perspective qu'une forèt de cheminées plantées sur un chaos de toits rouges et gris; pour premiere par- fums, que les désagréables émanations des arrière-cours ! Pareille aventure m'est arrivée plus d'une fois : j'avais bien à craindre de la subir encore en arrivant à Trente. La nuit était presque close. Le temps, par bonheur, était très beau; dans le ciel déjà noir, mais
pur, les premières étoiles commengaient à briller. Devant la gare se présente tout d'abord une esplanade, avec un vaste jardin planté d'arbres : un pare anglais; à cóté, un grand hótel, régulier et maussade; bref, une entrée toute moderne, c'est-à-dire absolument banale. Mais, au sortir des arbres, nous voyons tout à coup surgir devant nous une ligne de maisons noires, flanquée à l'extrémité d'une haute tour carrée noire; par derrière, une seconde tour carrée,