no CHAPITRE CINQUIÈME. général Rusca, qui opérait dans le Pusterthal. Mais au lieu de secours le maréchal ne regut que l'annonce de nouvelles défaites. La colonne bava- roise se faisait exterminer au pont de Pontlatz, et Rusca, battu près de Lienz, se repliait brusquement vers l'Italie. Lefebvre lui-méme, sans cesse harcelé, menacé de se voir coupé, fut contrait de battre en retraite, et le i X aoùt son armée rentrait en désordre à Innsbruck, épuisée par une marche forcée de 18 heures. Hofer
autrichien Theimer descendait l'Oberinnthal avec un nombreux corps d'insurgés. Assailli de trois còtés à la fois, et sur le point d'etre cernè, le fier maré chal fut encore une fois contraint de reculer, et de se retirer vers la Bavière, abandonnant Innsbruck et tout l'innthal. 8.000 tués ou bles- sés, 3.000 prisonniers, tei était pour le due de DantzigTe bilan de cette campagne de dix jours. Lui-méme faillit ètre pris. « Ah ! Messieurs, avait dit le maréchal Lefebvre aux notables d'Inns bruck
, en rentrant le 30 juillet dans la capitale du Tyrol, vous ne m'atten- diez pas si tòt à Innsbruck ! Vous verrez, ajoutait-il aux Saxons, comme j'aurai bien vite raison de ces imbéciles de montagnards. » « Eh bien ! Monsieur le Maréchal, dit Napoléon au pauvre Lefebvre, lorsque trois semaines plus tard celui-ci vaincu se présentait devant l'empereur, avez-vous appris cette fois des Tyroliens la tactique mili- taire ? La capitale fut pour la troisième fois occupée par les patriotes. Cétait le 15 aoùt, féte