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Libri
Anno:
1884
¬A¬ travers le Tyrol
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Pagina 232 di 323
Autore: Gourdault, Jules / par Jules Gourdault
Luogo: Tours
Editore: Mame
Descrizione fisica: 366 S. : Ill., Kt.
Lingua: Französisch
Segnatura: III A-6.664
ID interno: 142998
CII A PIT RE VI 269 de la cabane, on apergut un individu en train de gravir la montagne. C’était un paysan du nona de Joseph Raffel qui gagnait son chalet alpestre, sis à quelque distance de là, saus doute pour y chercher du foin. Hofer commanda aussitòt d’éteindre le leu du foyer, afin que la fumèe ne le trahit pas. Malheu- reusement il était trop tard. Les regards dii paysan s’étaient déjà portés vers la hutte, et il avait été étonné d’en voir fumer le toit. A ninni par curiosité que pour

se reposer des fatigues de cede dure mon- tée, il se dirigea donc de ce coté, et bientòt on le vit apparaitre au senil. Hofer Faccueillit le plus naturellement du monde, et l’homme, allumant sa pipe, s’assit devant Fàtre. C’était un pauvre bére, qui de plus ne jouissait pas d’un très hon renom. Àussi Hofer, désireux de le gagner, commenca-t-il par lui offrir de l’argent. L’autre le refusa; puis, au bout de quelques instants, il partit, et on le revit ensuite redescendre vers la vallèe avec son trumeau

chargé de foin. À la suite de cet incident, Finquiétude d’Hofer ne fìt que s’accroìtre. Une voix secrète lui disait que ce Raffel le trahirait,.et le pressentiment n’était que trop juste. « On était au 26 janvier (1810), raconte le témoin précité; ce jour-là, Hofer dépèclia un nouveau mes- sager à l’Empereur (quoique le premier ne fui pas encore de retour); puis, le soir, les ordonnances étant partis comme de condirne aux provisions, tous les hòtes de la hutte se mirent au lit, Fesprit hanté

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Libri
Anno:
1884
¬A¬ travers le Tyrol
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Pagina 234 di 323
Autore: Gourdault, Jules / par Jules Gourdault
Luogo: Tours
Editore: Mame
Descrizione fisica: 366 S. : Ill., Kt.
Lingua: Französisch
Segnatura: III A-6.664
ID interno: 142998
CHAPITRE VI 271 « plaira; quant à ma femme, à mon fila et à ce jeune « homme (il me désignait), je vous prie en gràce de « les épargner, car ils sont innocents. » « Pour toute réponse, l’ofticier donna l’ordre de lier Hofer et sa femme, ce qui fut fait assez brutale“ ment; puis le détachement frangais, qui, par paren- t-hèse, était compose de soldats italiens, .partit avec les prisonniers. « Sur toute la route jusqu’à Méran, les gens, à la vue du.triste cortège, se sauvaient chez eux en pleu

- rant. A Botzen, mème demi général. A Trente, au contraire, les habitants laissèrent éelater bruyam- ment leur joie, et mème nous insultèrent au pas- sage. « Hofer seni avait des bottes. Tous les autres cap- tifs étaient pieds nus, et Dieu sait si cette marche forcée sur la giace et sur les cailloux nous avait mis dans un état déplorable. Nos plantes et nos orteils n’étaient plus qu’une plaie sanglante et à vif. Les grosses cordes avec lesquelles on nous avait attachés nous causaient en outre

de grandes douleurs, Hofer particulièrement avait du ètre sanglé cl’une atroce faqon, car, lorsqu’on lui òta ses liens, il resta un quart d’heure sans pouvoir remuer les mains. En voyant de quelle manière barbare et brutale on nous avait traités, le général Baraguey-d’Hilliers mani festa sa colère en frappant du pied, et dès ce mo ment on nous témoigna plus d’égards. J’oubliais de dire qu’avant notre arrivée à Botzen, Hofer avait été séparé de sa femme et de son fils. Les adieux,

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Libri
Anno:
1884
¬A¬ travers le Tyrol
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Pagina 201 di 323
Autore: Gourdault, Jules / par Jules Gourdault
Luogo: Tours
Editore: Mame
Descrizione fisica: 366 S. : Ill., Kt.
Lingua: Französisch
Segnatura: III A-6.664
ID interno: 142998
feu et à sang, et la ville reprise (17 mai). Les pa- triotes se replièrent du coté du Brenner; beaucoup d’entre eux, découragés, se retiraient de la lutte, et il semblait que la cause füt perdue, quand la victoire du Berg-Isel (29 mai) produisit un changement à vue, et ramena Hofer en triomphe dans Innsbruck. Dix-neuf jours après, autre coup de théatre. L’Au- Iriclie a soccombè aux cbamps de Wagram (17 juil- let), et irne des clauses de rarmistice conclu par elle avec le vainqueur stipule

qu’elle évacuera le Ty- rol. A cette nouvelle, les montagnards sont frappés de stupeur. Ils courent partout, s’efforpant de rete- nir les soldats autrichiens. « Il n’est pas possible, s’écrient-ils, que l’Empereur abandonne ses (ìdèles Tyroliens. » Les troupes parties, les Tyroliens n’en recommencent pas moins les bostililés. Tandis que Hofer va dans le Passeirtbal pour y hàter la levée en masse des vallées d’alentour, Speckbaker et le moine Haspinger s’établissent dans la gorge de l’Eisack au- dessus

de Mittewald, pour essaver de déloger le corps franco-bavarois in stalle à Sterzing. Là se livre, plusieurs jours durant, une sèrie de combats. meur- triers, à la suite desquels Fennemi est contraint de se replier. Vainement le maréchal Lefebvre accourt d’Innsbruck avec des troupes fraiches, André Hofer est de retour, lui aussi; les Bavarois, écrasés au pas- sage sous des blocs de rocker, décimés par le feu des patriotes postés sur les pentes voisines, s’enfuient dans un épouvantable déso.rdre vers

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