CAPRILE. 125 De la vallèe d’Andraz, nous passames dans le vai Cordevole, où la nature a prodìguè enchanternents : champs de mais, vertes pr ^ émaìllées de fleurs, pentes boisées, voila ce qui .e déployait à nos pieds, tandis qu’au-dessus de nos tètes les cimes du Monte-Padone et du Monte-Mi gloné se perdaient dans les nues . en bas, 1 lité et l’abondance, en baut, l’aridité et la désola- tion. Par intervalles s’ouvrait une échappée sur les glaciers de la Marmolata, tantòt sur raille à pie
du Monte-Civita. Notre chemin, sus- pendu aux flancs du Monte-Frisolet, domina’ quelques mille pieds le fond de la vallèe, en loin s’of'frait à la vue un petit village, car celle vallèe de Cordevole est Fune des plus peuplees du pays. Ces villages sont généralement perches comme des nids d’aigle à une hauteur cons’d ’ xable sur le versant des monta giies. àprès sept heures de marche, nous saluàme poteau qui nous apprit que nous quittions le * cr toire autrichien pour entrar en pays Italien, Nois