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Books
Category:
Geography, Travel guides
Year:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
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Page 267 of 288
Author: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Place: Lille
Publisher: De Brouwer
Physical description: 288 S.
Language: Französisch
Subject heading: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Location mark: III 1.187
Intern ID: 315464
LE BRENNER. 269 claquement d'un fouet : c'est le signal convenu pour avertir les voitures qui voudraient s'engager dans la rue que le passage n'est pas libre. On peut se demander ce que devait ètre cette étrange rue en 1429, avant que l'évèque de Brixen, Ulrich Putsch, l'eùt fait paver et élargir. Klausen a regu quelquefois d'illustres hótes ; les chroniques racontent notamment, avec une emphrase comique et force détails, l'arrivée dans cette ville de l'empereur Frédéric II, se rendant

en Italie. Les jours d'animation et de fète étaient bien rares pour la paisible cité. On voyait peu d'étrangers circuler dans son étroite rue : c'était presque merveille quand la diligence d'Innsbruck à Bozen y versait un ou deux touristes. Cette diligence elle-mème, pour redire une na'iveté célèbre, fut un beau jour pour Klausen. Ce fut tout un événement quand elle commenga à circuler : les enfants accouraient pour entendre les grelots des chevaux et les appels du cor, et les badauds venaient

, à l'arrivée de la voiture, dévisager les voyageurs. Depuis vingt-cinq ans, il y règne beaucoup plus de bruit et de vie ; le sifflet de la locomotive a remplacé la fanfare de la diligence, et se répercute strident dans l'étroit défilé de roches. Durant la belle saison, les étrangers descendent en grand nombre à la station, et pénètrent dans la ville par le pont de.bois couvert sur lequel on franchit l'Eisack. Iis retrouvent Klausen comme il a du ètre toujours, une vieille, vieille petite ville, dans

le goùt tyrolien, calme, maussade et noire. Aussi n'est-ce pas pour flàner à travers cette sombre rue que l'on vient à Klausen ; ce n'est pas davantage pour visiter quel- que merveilleux édifice : il n'y en a pas. On aura tout vu ici quand on aura visité l'église Saint-André et l'église du couvent des Capucins, qui possède deux belles toiles de Deschwanden, ainsi que le cloitre y attenant, où revit le souvenir du célèbre Feldpater de 1809, P- Joachim Haspinger, le lieutenant d'André Hofer. Seben

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