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Libri
Categoria:
Geografia, guide
Anno:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
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Pagina 87 di 288
Autore: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Luogo: Lille
Editore: De Brouwer
Descrizione fisica: 288 S.
Lingua: Französisch
Soggetto: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Segnatura: III 1.187
ID interno: 315464
LA VALLÈE DE L'iNN. 89 sence arrèta net le fléau. Une procession d'actions de graces à laquelle toute la population prit part fut aussitòt organisée, et c'est cette démons- tration de pieuse reconnaissance qu'un artiste improvisé a voulu retracer sur cette toile. A Landeck se rattache encore untouchant épisode de l'histoire tyro- lienne. Cetait en 1417. Le due d'Autriche, Frédéric IV, prisonnier de l'empereur Sigismond pour avoir favorisé l'évasion de Constance du pape Jean XXIII, s'était

un déguisement et rentra dans le Tyrol. Mais entouré de dangers et d'ennernis, n'osant se faire connaìtre, le malheu- reux fugitif erra longtemps dans ce pays. Le chàteau de Berneck, dans le Kaunserthal, fut son premier asile. C'est de là, dit la tradition, qu'iì vint un jour, en habit de pèlerin, assister à une consécration d'église qui devait avoir lieu à Landeck. Là, devant une foule considérable attirée par la solennité, il joua, à la fagon des poètes errants de l'époque, une pièce dramatique dans

laquelle étaient retracées les infortunes d'un prince persécuté, fugitif, réduit à l'exil et à la misère. Les bons Tyro- liens, au souvenir de leur prince, exilé et malheureux lui aussi, témoignèrent de leur vive compassion et de leur attachement. Frédéric alors se fit reconnaìtre. Dire avec quelle joie et quelles délirantes accla mations il fut accueilli est chose impossible. Malheureusement cette fidélité si touchante des gens de Landeck ne pouvait seule soustraire le due à ses puissants ennemis

ni parer aux dangers qui le menacaient. Frédéric, obligé de fuir de nouveau, s'enfon^a seul dans l'CEtzthal, fran- chit les glaciers et redescendit dans la vallèe de l'Adige, où il se tint encore, dit-on, quelque temps caché et s'engagea comme gargon meu- nier. Enfin un peu plus tard, soutenu par les Etats de Méran et par tout le peuple, il assembla des forces considérables, put revendiquer ses droits les armes à la main, et rentra en possession du Tyrol (1). Landeck est un carrefour où aboutissent

plusieurs importantes routes des Alpes. De la grande route de l'Arlberg à Innsbruck s'en détache une autre qui se dirige au sud-ouest vers Nauders et la frontière suisse, et de là à travers l'Engadine en remontant l'Inn, ou bien dans la vallèe de l'Adige et le Sud-Tyrol. De Landeck à Innsbruck nous allons main- tenant descendre le long de l'Inn. Cette partie de l'Oberinnthal est 1. Voir ci-dessus chap. 11.

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Libri
Categoria:
Geografia, guide
Anno:
1893
¬En¬ Tyrol : paysages, moeurs, histoire, légendes
/tessmannDigital/presentation/media/image/Page/315464/315464_153_object_4613074.png
Pagina 153 di 288
Autore: Grandjean, Maurice / Maurice Grandjean
Luogo: Lille
Editore: De Brouwer
Descrizione fisica: 288 S.
Lingua: Französisch
Soggetto: g.Österreichische Alpen;f.Reisebericht ; <br>g.Tiroler Alpen;f.Reisebericht
Segnatura: III 1.187
ID interno: 315464
, nous en trouverons une troisième, toute différente, accessible seulement aux piétons et aux touristes déterminés, qui ne redoutent pas de s'aventurer à travers les hautes regions des glaciers. Ces trois chemins, avec des mérites divers, sont fort intéressants, et se recommandent au voyageur qui veut se faire une idée complète des Alpes tyroliennes. Nous les parcourrons successivement. Nous voici revenus à Landeck. C'est ici, près du pont de l'Inn, que notre route de l'Oberinnthal se détache

de la grande chaussée de l'Arlberg. Elle se dirige d'abord au sud-est pour tourner bientót brus- quement et reprendre sa direction générale vers le sud-ouest, toujours le long du fleuve. Au sortir de Landeck, la vallèe s'encaisse profondément. L'Inn forme de nombreux rapides et roule avec effort au fond de son lit de rochers. Les pentes vertes et les cimes blanches qui entourent la petite ville ont bientót disparu et font place à des rampes tristes et raides, parsemées de rochers, à peine couvertes

. Le I er juillet la colonne quittait Landeck et arrivait au pont de Pontlatz. Il était coupé, et sur la pente rapide qui le domine des retranchements avaient été élevés. Tout ceci était l'ceuvre d'un hardi partisan, Martin Sterzinger, bailli du chateau de Landeck, qui, à la tète de quelques centaines de paysans, avait résolu d'arrèter l'ennemi. Les Bavarois voulurent battre en retraite, mais il

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