Histoire et description de la Suisse et du Tyrol.- (¬L'¬univers, ou histoire et description de tous les peuples, de leurs religions, moeurs, coutumes, etc. ; [1],3)
Albert avait de plus vastes plans : il voulait soumettre les cantons eux- mêmes. L’électeur de Brandebourg, fils de 1 ,ouis de Bavière, le comte de Neuf- châtel, ceux de. Monfort.deTV ürtenberg, d’OEltingen,de Furstenberg,de Nellen- .bourg, dé Kybourg, delîochberg, lui amenèrent ou lui envoyèrent des se cours. 11 avait. nour lui, les ducsd Urs- lingen etdeTeek, cinq évêques, Lindau, Frif)ourg,BâJe,StrasbüurgetSchafhou- sen. En vertu de traités exécutés a re gret, leeontingent de Berne arriva
. La première opération des Autrichiens tut de jeter un pont sur la Liminath ; les as sièges le brisèrent. L’ennemi, ayant trouvé un gué , ravagea tout le pays entre cette rivière et la Sil. Une sortie des Lucernois faillit devenir funeste aux fôurrageurs, mais ils furent sau vés par la cavalerie'qu’on envoya à leur secours. Ce fut le seul exploit de l’ex pédition. L’électeur de Brandebourg offrit sa médiation, qui fut acceptée par Albert et paroles Suisses; ceux-ci se souvenaient de l’amitié de Louis
. 5 e Livraison, (Suisse.) liberté Jean de Habsbourg -Rapper- schwil * Ulrich de Bonstetten avait été accoidé, un an plutôt, aux larmes d’une tnère âgée de 8o ans , et aux prières de l’abbé de Saint-Gall, son parent. Bonstetten épousa la fille de Loger Manesse, vainqueur de Tatwyl. Nous dirons comment, à la fin de cette même année, Berne entra dans la confédération. Le duc Albert, apres avoir rendu les derniers devoirs à sa femme, Jeanne de FereUe. dont il conserva les immenses domaines, exigea, comme
si o/eiit été une coudé ion de la part, une entiers rénonciation de Zug et de Glarus à la confédération. Ces cantons résistèrent. Albert alla trouver l’empereur, et se plaignit a la dièle de Wurins*, puis il arma de nouveau. Chai les IV avait fait à Zurich un premier voyage, et s’c'ait montré favorable aux cantons; mais quand i! y revînt pour se constituer juge, les Suisses réservèrent leurs droits et leur ligue. L’empereur irrité dit que ces ali ances étaient milles; que les membres de l’empire ne pou
de Bappersrhwyl vendit cette ville au duc Albert. Le 2 août, des troupes autrichiennes pas sèrent sous les murs de Zurich- pour aller prendre possession du comté. Ont rebâtit le fort, la ville et les murailles. Cette cession mettait à la disposition d’Albert les pèlerinages d'Einsideln , le commerce et les relations de Zürîch avec Glarus et Scliwyiz, Il s’empara bientôt aussi d’un retranchement voi sin d’Obp.rmella , et fit un grand car nage de la petite g rnîson Trois se maines n’étaient pas révolues que 5